Autrefois produit de luxe, le cachemire s’est démocratisé. Les enseignes du secteur se livrent une concurrence effrénée.
Le cachemire n’est plus l’apanage d’une clientèle aisée. Cette matière prise sur les chèvres du désert de Gobi en Chine ou, pour une infime partie, d’Iran ou d’Afghanistan s’est démocratisée. Et cette progression s’est faite dans un marché de plus en plus concurrentiel.
Il y a une baisse des prix qui a été été possible par les délocalisations de la production textile en Chine, où des méthodes permettant de produire en masse ont été mises en place. Certes, les qualités sont inégales. Mais, en devenant plus accessible, le cachemire a séduit une nouvelle clientèle, moins fortunée et aussi plus jeune.
Monoprix a été le premier à s’engouffrer dans ce créneau. Après le traditionnel pull uni des débuts, le groupe a diversifié ses gammes comme écharpes, gants, ses couleurs et ses motifs.
L’ouverture, le mois dernier, à Paris de la chaîne japonaise Uniqlo vrai supermarché du cachemire marque une nouvelle étape dans cette guerre de la laine :
Ces enseignes font attention à obtenir le fil le plus soyeux et le plus fin avec une seule récolte de laine par an sur la poitrine de la chèvre, la partie la plus noble. Les pulls sont ensuite fabriqués en Chine et vendus à prix cassés 39,90 € pour un pull c'est un cadeau noel pour homme , les cachemires d’Uniqlo font déjà un carton.
Olivier VEROT
Stratégie Chine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire