Potash est réticent à l'idée d'être racheté par BHP pour 39 milliards de dollars, un prix qu'il juge insuffisant.
De source proche de la situation, on rapporte vendredi que le groupe canadien spécialisé dans l'extraction de potasse sonde les marchés à la recherche de celui qui lui offrira davantage que les 130 dollars par action proposés par BHP.
"L'idée, c'est qu'on parle là de la 'Rolls' des activités d'engrais", a souligné la source.
Potash a refusé de commenter ces informations.
Composant de base des engrais agricoles, la potasse est la clé de l'amélioration du rendement des récoltes dont la Chine a besoin pour nourrir sa population.
Selon des sources industrielles, le chinois Sinofert, dans lequel Potash détient une participation de 22%, serait le candidat le plus logique au rachat de Potash.
Sinofert est certes un acteur de taille modeste, sa capitalisation de 3,8 milliards de dollars est inférieure au dixième de celle de Potash, mais sa maison mère Sinochem, un mastodonte public, a dégagé l'année dernière un chiffre d'affaires de 36 milliards de dollars.
Le géant chinois de l'aluminium Chalco et le groupe chimique ChemChina, soutenu par Pékin, pourraient eux aussi sortir du bois et déposer une offre, ont estimé les sources.
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