Les entreprises européennes en Chine ont dénoncé un possible ralentissement des réformes dans ce pays et même une tendance à leur "renversement partiel" sous l'effet de la crise économique internationale.
Beaucoup de secteurs sont touches , et même on constate un renversement partiel des réformes", a déclaré le président de la Chambre européenne de commerce, en présentant le rapport annuel de son institution.
Ce rapport émet chaque année une liste de propositions à l'intention des autorités chinoises, les hommes d'affaires européens ont observé un tel ralentissement au cours des 12 derniers mois, certains secteurs estimant que la situation a empiré du fait d'interventions politiques et de restrictions à l'investissement étranger.
L'Europe a donc une nouvelle fois appelé "à des mesures pour créer un environnement (d'affaires) juste et transparent", toute en relevant aussi des avancées "positives" dans plusieurs domaines (Loi antimonopole, sur la sécurité alimentaire, attribution des licences de téléphonie mobile de la troisième génération etc.).
Mais elle a une nouvelle fois insisté sur les entraves rencontrées par les entreprises étrangères, obligées dans certains domaines comme l'automobile d'être en coentreprise (Joint venture) avec un partenaire chinois ou bloquées de certains marchés et appels d'offres publics, en rappelant que ces obstacles pouvaient parfois être techniques.
De nouvelle règles sont toutefois entrées en vigueur, demandant à ses clients d'utiliser uniquement des produits de compagnies possédant une certification officielle OSCCA (Office of Security Commercial Code Administration).
Or aucune compagnie étrangère ou à capitaux étrangers n'a à ce jour reçu cette certification.
Stratégie Chine
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