Expliquant
avoir souffert d'une dépression et vécu un "cauchemar", l'ex-avocate
internationale a reconnu avoir tué Neil Heywood, un homme d'affaires
resté longtemps proche de la famille Bo avant que leurs relations ne
virent à l'aigre.
"J'accepterai et j'affronterai avec sérénité le verdict me concernant", a assuré Gu Kailai,via Chine nouvelle.
La Chine contrôle samedi les informations sur le procès de Gu Kailai*,
Miss Gu, a été jugée jeudi dans la ville orientale de Hefei et certains de ses complices présumés, 4policiers de haut rang, vendredi.
L'assassinat s'est déroulé un soir de novembre 2011 dans un luxueux hôtel de Chongqing, mégapole alors dirigée par Bo Xilai.
"Cette affaire a causé des dommages importants au Parti et au pays, au sujet desquels je me dois d'endosser la responsabilité", a affirmé l'accusée dans des déclarations rendues publiques vendredi soir. Gu Kailai aurait enduré des "troubles mentaux" dus à sa dépendance à des médicaments psychotropes. Stratégie Chine
Les grands journaux avaient eux reçu l'instruction claire de n'utiliser dans leurs pages que l'agence Chine nouvelle, ainsi qu'il est d'usage en Chine pour les affaires sensibles.
Un Chinois qui a assisté jeudi aux débats du procès, où la presse étrangère était interdite d'accès, a indiqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat que, le lendemain des faits, Gu Kailai avait avoué son crime à Wang Lijun, alors chef de la police de Chongqing et bras droit de son mari.
Il a discrètement enregistré leur conversation puis prélevé des tissus sur le cadavre du Britannique.
Quelque mois plus tard, ce superflic aux méthodes musclées, tombé en disgrâce auprès de Bo Xilai, allait révéler tout ce qu'il savait à des diplomates américains.
=>L'affaire éclate dans la foulée, Bo Xilai provoque une onde de choc jusqu'au sommet du gouvernement
En plus de mêler argent, crime et politique, ce scandale a exposé des divisions au sein du Parti, alors que ce dernier entend afficher une image d'unité à l'approche de son XVIIIe Congrès en octobre qui verra l'arrivée d'une future génération .
*Gukailai est l'épouse de Boxilai le haut dirigeant chinois déchu qui a reconnu cette semaine avoir empoisonné un Britannique, un assassinat dont de nouveaux détails sordides continuaient à émerger.
"J'accepterai et j'affronterai avec sérénité le verdict me concernant", a assuré Gu Kailai,via Chine nouvelle.
La Chine contrôle samedi les informations sur le procès de Gu Kailai*,
Miss Gu, a été jugée jeudi dans la ville orientale de Hefei et certains de ses complices présumés, 4policiers de haut rang, vendredi.
L'assassinat s'est déroulé un soir de novembre 2011 dans un luxueux hôtel de Chongqing, mégapole alors dirigée par Bo Xilai.
"Cette affaire a causé des dommages importants au Parti et au pays, au sujet desquels je me dois d'endosser la responsabilité", a affirmé l'accusée dans des déclarations rendues publiques vendredi soir. Gu Kailai aurait enduré des "troubles mentaux" dus à sa dépendance à des médicaments psychotropes. Stratégie Chine
Les grands journaux avaient eux reçu l'instruction claire de n'utiliser dans leurs pages que l'agence Chine nouvelle, ainsi qu'il est d'usage en Chine pour les affaires sensibles.
Un Chinois qui a assisté jeudi aux débats du procès, où la presse étrangère était interdite d'accès, a indiqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat que, le lendemain des faits, Gu Kailai avait avoué son crime à Wang Lijun, alors chef de la police de Chongqing et bras droit de son mari.
Il a discrètement enregistré leur conversation puis prélevé des tissus sur le cadavre du Britannique.
Quelque mois plus tard, ce superflic aux méthodes musclées, tombé en disgrâce auprès de Bo Xilai, allait révéler tout ce qu'il savait à des diplomates américains.
=>L'affaire éclate dans la foulée, Bo Xilai provoque une onde de choc jusqu'au sommet du gouvernement
En plus de mêler argent, crime et politique, ce scandale a exposé des divisions au sein du Parti, alors que ce dernier entend afficher une image d'unité à l'approche de son XVIIIe Congrès en octobre qui verra l'arrivée d'une future génération .
*Gukailai est l'épouse de Boxilai le haut dirigeant chinois déchu qui a reconnu cette semaine avoir empoisonné un Britannique, un assassinat dont de nouveaux détails sordides continuaient à émerger.
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